Bakongos

Les peuples de langue bantoue seraient venus du golfe de Guinée et de la Région des Grands Lacs, à la suite des mouvements migratoires qui ont eu lieu dans cette partie du continent africain, entre le Xème et les XIIème siècles.
Ils atteignirent la région sous la conduite de leurs dirigeants (Tuti Dia tiya, Kodi Puanga, etc.) et s’établirent près des berges d’un grand fleuve Nzadi ou Zaïre.
Les Bantous constituèrent au long des siècles toute une série d'ethnies, dont les bakongo.
Les Bakongo, qui est le pluriel de Mukongo en Kikongo regroupe une population qui présente une histoire commune, une conscience commune et des similitudes linguistiques; c'est donc une réunion de familles ayant le même ancêtre lointain.

On retrouve les Bakongos en République démocratique du Congo, au Congo Brazzaville ainsi qu’en Angola.
les Bakongos de la RDC parlent le français comme langue officielle. Le lingala est aussi une des langues parlée au Bas-Congo, surtout dans les villes. Étant donné que la majorité de la population descend directement du royaume Kongo, celle-ci parle majoritairement le kikongo ou ses dialectes (kiyombe, kimanianga, kindibu, kintandu, kilemfu...). Le kikongo est la langue principale de la culture populaire.

Notion de clan chez les Bakongos

Le cercle de la parenté est immense. Tous les Bakongos sont frères, car ils sont censés descendre d’une même mère. La famille désigne l'ensemble des individus ayant un lien de parenté vertical ou horizontal, quel que soit le degré de parenté. Cette fraternité ne compte qu’en face des étrangers. L’étranger c’est l’ennemi.

Le clan des Bakongos est matriarcal ou à filiation utérine : l’enfant appartient au clan de sa mère; l’oncle maternel exerce l’autorité sur les enfants de sa sœur; la succession se fait en ligne collatérale, c'est-à-dire qu’au lieu que le fils succède à son père, c’est le neveu qui lui succède.

          Loi du clan                                                    

C’est l’exogamie d’abord. On ne marie pas son propre sang. Cette formule est la loi essentielle, celle que le roi des Kongos, d’après les traditions de plusieurs clans, a enseignée aux ancêtres, et que ceux-ci ont inculquée le plus rigoureusement, quand ils se sont séparés dans les émigrations. Cette loi défend toute relation sexuelle entre un homme et une femme, qui portent le même nom clanique. Quel que soit le degré de parenté, ces relations constituent un inceste. Cependant, au XXIe siècle, ces croyances claniques ne jouent plus aucun rôle et se dissipent très rapidement

   Agriculture

Les Kongos cultivent le manioc, la banane, le maïs, la patate douce, l'arachide, les fès, et le taro. Les sources de revenu sont le café, le cacao, la banane, et l´huile de palme. La pèche et la chasse sont toujours pratiquées dans certaines campagnes, mais beaucoup des Kongos vivent, travaillent et commercent dans les villes.

                                                 

              

 

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